Cette histoire est ma première Fanfic. Veuillez m’excuser pour la mauvaise qualité… on fera mieux une prochaine fois !

Elle se situe 6 ans après que Kaori et Ryo soient devenus des partenaires de travail.

Elle contient quelques scènes osées. Ca maintient l’éveil ! ;-)

Voilà, bonne lecture !

 

Chapitre n°1 : La blessure.

Elle referma la porte doucement, puis alla s’asseoir dans le canapé du salon.

Elle sentait les larmes lui couler sur le visage. Pourtant, cette fois encore, il était vivant… mais est-ce que ca durerait encore longtemps comme cela ? Elle ne savait pas… elle ne savait plus… Elle préférait ne plus y penser… comme à chaque fois qu’il rentrait tellement tard.

Elle se leva et alla se changer dans sa chambre. Il était 3 heures du matin, peut-être plus. Elle était las, fatiguée… Elle savait bien qu’il était le meilleur, mais cela n’empêchait pas qu’il risquait sa vie tous les jours. Et s’il mourait ? S’il disparaissait du jour au lendemain ? Qu’est-ce qu’elle ferait ? Qu’est-ce qu’elle deviendrait ? Ou aller ? C’était sans cesse les même questions, et toujours la même réponse : " Je ne sais pas. " Elle priait Dieu pour qu’il le lui rende vivant. Cette nuit, il a éliminé un politicien véreux qui faisait un trafic avec la Russie. Des armes nucléaires se baladaient tranquillement dans des wagons, a cote de voyageurs innocents. Saeko, femme policier, lui a demande de régler cette affaire. Mais comme on n’avait presque aucune preuve tangible, Ryo a été oblige de le supprimer. Il a tout de même remis quelques documents compromettants à la presse. Le scandale se faisait déjà sentir depuis quelques semaines. Maintenant, c’était fini. Mais quelle mission allait-il devoir régler ? Ou allait-il mettre sa vie en danger ? Et elle, qui ne lui était d’aucune utilité. Elle se détestait elle-même.

" Déjà 10 heures ? "

Elle se leva rapidement, et enfila quelques habits, un pantalon et une chemise. Rien de plus banal. Elle jeta un coup d’œil dans la chambre de Ryo. Il dormait à poing ferme. Ca a dut être éprouvant la nuit dernière. Il lui racontera tout ce qu’il s’est passe tout à l’heure.

Elle prépara le petit déjeuné. Il fallait faire des courses. Ils étaient encore a cours d’argent. Elle était décidée à prendre un travail supplémentaire. Après avoir bu un café serre, elle descendit les escaliers et se rendit au Café Cat’s Eye. Miki l’accueillit avec un large sourire.

" Tu as l’air fatiguée ! Ca ne va pas ? 

_ Ah Miki, tu es toujours de bonne humeur ! Je me demande comment tu fais ! 

_ Qu’est-ce que tu veux, c’est l’amour qui fait ca ! Tu devrais connaître ce sentiment, cette sensation, non ?

_ Encore faut-il que cet amour soit partage.

_ … Allons Kaori, ne dit pas ca. Je sais que quelqu’un t’aime de tout son cœur.

_ Si seulement… bon, je vais faire des courses ! A tout à l’heure !

_ Salut ! Pauvre Kaori… si seulement tu pouvais ouvrir les yeux et te rendre compte que tu es la personne la plus aimée sur cette Terre.

_ Après toi, Miki, évidement !

_ Falcon …

Celui-ci se mit à rougir.

_ Tu sais à quel point je t’aime !

Miki eut un large sourire.

_ Moi aussi, je t’aime plus que tout au monde… tu compte rester rouge encore longtemps ? ?

L’Eléphant rougit encore plus. Il était mignon à voir dans cet état. Malgré sa taille et son physique ingrat, une fille aussi bien que Miki était folle amoureuse de lui. Lui aussi l’aimait, il était même prêt à mourir pour elle… et pour son enfant aussi. Miki ne lui avait encore rien dit, mais il savait qu’elle était enceinte. Elle rayonnait de bonheur, encore plus que les jours précédents, et moins que les jours prochains. Son visage était repose, et plus beau que jamais !

Kaori déposa toute la nourriture sur la table. Ryo était levé et lisait un journal.

" Bonjour Ryo ! Bien dormit ? Tu as réglé cette affaire sans encombres ?

_ Bonjour… Non, aucun problème… et pour toi ? Tu es allée voir Miki, je me trompe ? Il faudrait qu’elle avoue à l’Eléphant qu’elle est enceinte. Il n’est pas dupe…

_ Ah ! Tu l’as remarqué toi aussi ? Elle est sublime…

_ Hm, oui, il faudrait que tu tombes enceinte aussi, comme ca, tu réussirais peut-être a te trouver un homme. On dit que les femmes enceintes développent plus que charmes que d’habitude… tu devrais essayer… mais pour cela, il faudrait que tu te trouve aussi un homme… ah, c’est peine perdue…

_ RYO ! ! !

Elle avait déjà sorti sa massue, mais elle n’avait aucune envie de l’utiliser… elle se sentait trop las. Elle se détourna et se dirigea vers la cuisine.

Il déposa le journal sur la table basse et la regarda. Il ne comprenait ce manque de ‘violence ‘ chez elle, ce matin là.

" Tu ne te sens pas bien ? Tu es malade Kaori ?

_Tais-toi donc, je ne veux plus user mon énergie à corriger une encyclopédie vivante du vice !

Elle le regarda du coin de l’œil. C’est alors qu’elle vit un pansement autour de son bras. Ryo avait mis sa veste pour masquer le tout, mais il n’était pas doué pour ce genre de choses.

" Ryo ? Mais, qu’est-ce que tu t’es fait ?

Il semblait triste, et malgré son sourire, ses yeux étaient vides.

Kaori sursauta à la vue de cette expression.

_ Ryo, qu’est-ce qu’il ne va pas ? Tu t’es blesse ! Donne-moi ton bras, je vais le soigner !

_ Non, ce n’est rien, tu sais bien que d’ici un jour, il n’y paraîtra plus rien !

Bien qu’il refusait tout aide, Kaori réussit à prendre son bras, enlever le pansement pour désinfecter la plaie. Elle s’attentait à voir quelque chose d’horrible, mais pas a ce point la. Ryo avait juste pose de la gaze sur sa plaie. Mais cela ne suffisait pas. En effet, il semblait qu’on lui avait lacéré son avant-bras. Une large entaille partait du coude gauche et se finissait sur son omoplate. Kaori ne comprenait plus rien. On aurait dit qu’un chat s’était fait ses griffes sur son bras et qu’un couteau avait atteint l’os et était remonté jusqu'à l’épaule. Kaori ne sut que dire pendant quelques minutes. Un silence lourd se faisait sentir autour d’eux. Ryo le brisa.

" Ce n’est rien…

_ Comment ce n’est rien ? Comment as-tu pu te faire cela ? Je croyais que tu étais le meilleur ! Tu sais que tu peux mourir avec ce genre de plaies !

Elle était en larmes, de nouveau, et tentait tant bien que mal de les dissimuler.

Plus aucun des deux ne parla. Elle nettoya la plaie et la pansa. Ryo souffrait à cause de la désinfection, mais il ne voulait pas le montrer. La seule chose qu’il put dire fut :

" Merci ".

Ses yeux étaient baisses. On aurait dit qu’il avait honte de lui-même.

Kaori le regardait, et se sentait de plus en plus malheureuse. Elle lui pris sa tête dans ses bras et déposa un baiser sur son front. Puis elle partit dans sa chambre.

Ryo releva la tête. Ses yeux inexpressifs avaient repris de leur éclat, mais celui-ci était terrible, on sentait le meurtre, l’envie de tuer.

 

Chapitre n°2 : Retour de l’enfer.

Plusieurs mois étaient passes. Kaori avait trouve un travail comme serveuse. Elle bossait dans un petit restaurant miteux, pas très loin de leur appartement. Elle travaillait la nuit principalement. Comme Ryo partait souvent faire la fête, et tentait de trouver une femme pour la nuit, elle était tranquille. Jamais il n’aurait l’idée de venir dans ici. La nourriture servie était peu chère, c’est pour cela que la qualité se faisait très minime. Mais ce travail leur permettait de survivre à peu près correctement en attendant une demande de quelqu’un.

Il s’était passe bien des choses depuis le coup de couteau. Ryo n’avait pas voulu lui expliquer ce qu’il s’était passe. Puis, quelques jours après, il avait disparut. Il est parti durant plus de 5 mois. Cela ne faisait que quelques semaines qu’il ait refait surface. Kaori se doutait bien qu’il avait fréquente une fille. Mais elle ne voulait pas montrer sa jalousie.

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" Ryo ! Salaud ! Tu es parti sans rien me dire ! Et pendant près de 5 mois ! Ou tu étais passe ! Tu aurais pu me prévenir ! Crétin !

C’est alors qu’elle lui assena un coup de marteau sans précèdent !

_ Aie ! Désolé, plus jamais je ne le ferais ! Promis, jure !

_ De toutes façons, je ne me suis même pas inquiétée ! Et bien je m’en fiche de toi! ! Voilà !

Bien qu’elle soit fâchée, son soulagement de le voir vivant reprenait le dessus. De plus, les yeux de City Hunter étaient de nouveaux rieurs, moqueurs, bref, ils étaient habituels !

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Rien que de repenser à cette scène la faisait rire. Ryo se laissait toujours surprendre par sa massue. Mais la tête qu’il faisait en se faisant écraser était tellement drôle qu’elle ne pouvait s’empêcher de recommencer !

Elle avait raconte sa mésaventure a Miki. Celle-ci en avait alors parle à l’Eléphant qui fit des recherches pour savoir ce qu’il s’était passe durant le temps de la disparition de Ryo. Ce qu’il découvrit étant assez surprenant, il le raconta tout naturellement a Miki. Celle-ci ayant une grande amitié pour Kaori ne put se résoudre à lui cacher la vérité. Elle devait lui parler.

" Miki ! ! Que fais-tu ici ?

_ Viens, je dois te parler, c’est important.

_ Mais… le patron va pas être content…

_ Viens ! !

Kaori fut tirée par Miki. Elle s’assirent à une table.

" Kaori, ce que j’ai à te dire est important. Cela concerne la disparition de Ryo. Mais si tu savais ce qu’il s’est passe, peut-être voudras-tu le quitter.

_ Quoi ? Mais… qu’est-ce que tu racontes. Quand j’ai appris des choses sur son passe, je ne suis pas partie. Je ne comprends pas. Je n’ai aucune raison de partir.

_ Bien… Falcon a fait quelques recherches pour savoir ce qu’il s’était passe exactement. Ryo a été blesse une fois au bras. Tu te souviens ?

_ Oui, un truc horrible. Heureusement, ca a vite guérit et on ne voit presque pas la cicatrice.

_ Il a faillit mourir.

_ Quoi ?

_ Kaori, ecoute-bien ceci. Ryo était parti pour tuer cet homme politique. Tout s’était très bien passe. Comme d’habitude ! Mais une femme est arrivée… je crois que ca c’est passe comme ceci…

 

Chapitre n°3 : Le démon et autres souvenirs.

Ryo regardait autour de lui. Plusieurs cadavres inertes gisaient à ses pieds. Il ne voulait pas les tuer. Mais grâce à leur mort, ils pouvaient sauver des millions de personnes. Il se revoyait au milieu des combats en pleine jungle. C’était l’enfer absolu. Il détourna la tête et enjamba un corps, puis un second. Il ouvrit la porte du salon pour quitter cette maison horrible. Ce qu’il vit fut bien surprenant.

" Bonjour City Hunter !

C’était une grande femme blonde, aux yeux vert amande, elle ne devait pas avoir plus de 24 ans. Ses cheveux lui tombaient sur ses frêles épaules. C’était une beauté ! Ces formes pleines étaient sensuelles. C’était un vrai plaisir de la regarder.

_ Qui es-tu ? Comment sais-tu qui je suis !

_ Ne prend pas cette tête effrayante ! Une seule personne est capable de tuer autant de personnes. C’est City Hunter. Ainsi, c’est ce joli visage que tout le monde recherche. Hum… pas mal, je dois avouer. Je devine tes questions. Appelle-moi donc Eve. Tu seras mon Adam…

_ Tu es plutôt directe, j’aime ca chez une fille. Et que me veux-tu ?

_ Huhuhu… pas grand chose. Juste que tu sois mon amant.

_ Pardon ? Tu exagères peut-être un peu, non ?

_ Oui, peut-être un peu. Je vais le formuler différemment, je veux que tu m’obéisses, au doigt et à l’œil.

_ Allons, petite, cesse de rêver et laisse-moi passer.

Il fit quelques pas, la regarda en se demandant s’il devait lui sauter dessus ou pas.

_ Si tu ne m’écoutes pas, je la tue. Cette Kaori est un obstacle. Si tu veux qu’elle vive, écoute-moi.

Ryo fut interloque, il ne sut que faire, que répondre. Comment savait-elle tout cela ! Il ne la connaissait pas ! Jamais il n’avait entendu parler de cette fille dans le Milieu !

_ Bon, je vais te convaincre. Il y a quelques temps, Kaori Makimura est tombée malade. Tu pensais que ce n’est qu’un mauvais rhume. C’était bien plus que ca. On lui a injecte dans le sang une molécule bien particulière. Il suffit qu’on lui en injecte une autre pour qu’elle meure dans d’atroces souffrances, et aucun médecin n’est capable de la sauver. Je possède l’antidote. Pour l’instant, elle vit normalement, et elle continuera à le faire. Mais il suffit qu’une seule goutte d’une autre molécule l’atteigne… et… il n’y aura plus de Kaori ! Hahaha ! Alors, comment trouves-tu mon plan ? Tu ne peux que m’écouter ! Tout d’abord, je veux que tu tue une personne dans la police. Et puis, on verra ensuite.

Ryo se sentait comme fige sur place. Il se retourna vivement pour frapper cette fille. Il était comme enrage, impossible de se contrôler. On aurait dit un chien sur le point d’être abattu qui donne le restant de ses forces pour tuer son bourreau. Mais cette femme avait déjà anticipe le geste. Elle fit un bond majestueux, et lui lança une myriade de couteaux. Alors que Ryo essayait de les éviter, elle s’était rapprochée comme un chat et lui enfonça une lame dans son bras et le lui lacera. La douleur fut foudroyante. Il tomba sur les genoux tout en hurlant. Quelques couteaux lui éraflèrent l’avant-bras, mais ce n’était pas grave.

_ Je te laisse 8 jours pour réfléchir à la proposition. Ensuite, je te contacterais.

_ Tu ne crois pas que je vais faire ce que tu me demandes ! Si tu ne veux pas mourir, laisse Kaori en paix !

Mais elle était déjà partie, tel un chat. Il ne restait que Ryo, tête baissée, seul au milieu des cadavres et des couteaux qu’elle lui avait envoyé. Il était désespéré. Il ne savait plus ce qu’il devait faire.

Il se pansa le bras comme il put, et retourna chez lui.

 

 

 

 

Kaori venait de fermer la porte. Il savait qu’il la faisait souffrir inutilement. Mais il ne pouvait se résoudre à faire autrement.

" Makimura… pourquoi tu m’infliges cette épreuve ? C’est pour me punir de tous mes excès ?

Il repensa à ce que cette femme lui avait dit. Il n’avait aucune solution. Et Kaori qui était de nouveau menacée par sa faute a lui seul. Ce démon voulait tuer Kaori... non... il n'avait aucun choix a faire.

Ryo releva la tête, et savait ce qu’il devait faire. Son regard etait terrifiant. Il avait donc pris sa decision, il ne pouvait rien faire d’autre. Un eclair passa sur ses yeux, les rendant plus percants encore. Il se leva. Son bras le faisait encore souffrir, mais grâce à Kaori, il était désinfecté. Il avait 7 jours pour réfléchir, mais il savait ce qu’il fallait faire. Il en était désolé. Il savait que s’il revenait vivant un jour ici, Kaori ne lui pardonnerai pas. Mais il valait peut-être mieux comme ca…

Il fallait qu’elle parte, qu’elle trouve un mari convenable, qu’elle puisse vivre en tant que femme. Et comme leur relation n’avait guère évoluée depuis quelques années déjà, il n’y avait pas de raison pour qu’il s’attache encore plus a elle.

Ils souffriraient tous les deux, mais c’était la seule et unique solution.

Les jours passèrent dans le calme et la tranquillité. Tout semblait normal. Ryo draguait dans la rue, Kaori cuisinait et cherchait un travail.

Chapitre n°4 : L’Enfer.

La femme l’aborda dans la rue, de façon toute naturelle, comme une fille retrouvant son ancien camarade de classe.

" Ton bras a l’air d’aller mieux, désolée, mais c’était nécessaire pour te faire comprendre que je ne plaisante jamais avec le travail.

_ Quel est ton vrai prénom ?

_ Pff, pourquoi des questions aussi banales. Puisque c’est toi, je vais pouvoir te le dire : Daemona.

_ Ca te va bien… tu n’es pas japonaise, je me trompe ?

_ Assez de questions. Tu as réfléchit, je suppose. Et tu as certainement pris une décision. Donc, si tu es décide, suis-moi.

Elle lui tourna le dos, et pris une rue étroite sur leur gauche. Il la suivit. Il savait qu’il devait lui obéir. Et ceci pour sauver Kaori.

Il est monte avec elle dans une Mercedes noire. Puis, ils se sont embarques dans un avion a destination de l’Allemagne. Ryo avait obtenu la promesse de cette fille de donner l’antidote a Ryo une fois le travail termine.

Ils ont dut attendre presque 1 mois avant que le bras de Ryo ne soit totalement guérit. Et jamais celui-ci n’avait tente de fuir la cage dorée ou il était retenu. Ç’aurait été un jeu d’enfant, mais il était tellement loin de Kaori, il ne pouvait pas jouer à l’imprudent. Il voulait la revoir en vie. Une sorte de monotonie s’était installe dans sa vie quotidienne.

Un jour, Daemona arriva dans sa chambre.

" Mon petit Ryo, j’ai un travail pour toi. Tu vois ce tableau ? Il contient des plans secrets caches derrière. Tu me le rapporte. Il se trouve au Musée du Schloss. Ramène-le-moi.

_ Et après ?

_ On verra.

Tout en disant cela, elle s’était rapprochée de lui, et leurs lèvres se touchaient presque. Puis elle partit aussi vite qu’elle était venue. Elle laissa juste un plan du musée.

Ryo revint tard dans la nuit, avec le tableau en question. Il ne s’était pas fait remarque. Tout s’était passé pour le mieux. Son python n’avait pas été sorti, et personne n’avait été blesse. Il posa le tableau dans la chambre de Daemona. Elle n’y était pas. Puis il se dirigea dans sa chambre, se déshabilla. Il ne restait que le caleçon. Il entra dans son lit, prêt a dormir. C’est alors qu’une porte s’ouvrit. Il put entrevoir Daemona, dans son plus simple appareil.

"  Tout va bien se passer, je crois que tu as mérité une récompense.

Ryo était plus étonné qu’énervé. Il ne pouvait détacher ses yeux de ces formes belles et bien faites. Elle enleva le drap qui couvrait le corps de Ryo. Elle regarda un monticule se dresser petit a petit.

" Huhuhuhu…je vois que tu es déjà prêt !

Elle lui retira son caleçon. Il ne voulait pas se laisser faire, mais a chaque mouvement qu’il faisait pour partir, elle le repoussait sur le lit. Finalement, il a préfère se laisser faire. Il voyait cette chevelure blonde, magnifique, s’affairer sur lui, l’embrasser, le caresser. Il ne pouvait plus résister et se laissait aller au plaisir. Elle était entreprenante. On voyait qu’elle avait de l’expérience. Ryo était allonge sur le dos, et n’osait plus bouger. Il se sentait glisser, cette sensation était intense. Elle s’assit sur lui avec douceur. Plus ses mouvements s’accéléraient, plus ils gémissaient. Le plaisir était bien présent. Daemona savait ce qu’elle faisait. Finalement Ryo l’allongea sur le dos et se mit à faire de petits mouvements lents puis de plus en plus rapides. Elle aimait cela, et le faisait bien remarquer. Ils firent l’amour toute la nuit.

Au petit matin, Ryo se réveilla. Il serrait Daemona tendrement dans ses bras. Il se leva et alla prendre une douche.

" Quel idiot tu fais. Mais tu te rends compte ? Avec cette fille… non mais quel idiot…

Ces seuls mots pouvaient sortir de sa bouche. Il venait de coucher avec son ennemi. Qu’est-ce qu’il lui avait donc pris de faire une chose pareille. Etait-il tellement en manque ? Cela faisait plusieurs années qu’il n’avait plus touche une femme. Mais ce n’était pas une raison.

Daemona le vit entrain de s’habiller.

" Tu mérites bien ta réputation d’étalon, Ryo. Tu as été formidable. On recommence quand tu le veux !

_ Ca suffit. J’ai fini mon travail. Maintenant, donne-moi l’antidote et laisse-moi retourner au Japon.

_ Quoi ? Déjà ? Mais tu viens à peine d’arriver ! Tu sais, il y a un grand nombre de choses a régler encore maintenant !

_ Je veux rentrer. J’en ai assez fait !

_ Ca suffit ! Ce soir, tu dois descendre un policier, compris ?

_ Jamais !

_ Alors, dis Adieu a ta Kaori.

Sur ce, elle se leva et parti dans sa chambre. Ryo ne savait plus quoi faire. Tuer un représentant de la justice ou sauver Kaori…

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Ryo frappa à la porte

" Entre, Ryo. Je savais que tu reviendrais

_ C’est la dernière chose que j’accomplis pour toi.

_ Je n’en suis pas si sure. Bon, il travaille à Stuttgart, et s’appelle Friedrich Heine. Tue-le sans laisser de traces.

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Daemona l’observait depuis quelques minutes déjà. Il était debout, tel un loup guettant sa proie. Son visage était majestueux. Toute sa concentration allait sur l’homme qui marchait à quelques mètres de lui. C’est alors qu’il sortit son Python.

" Friedrich ! Retourne-toi !

Le petit homme brun, surpris s’arrêta et dévisagea Ryo. Celui-ci pointa et tira en plein cœur. L’allemand s’effondra immédiatement.

Ryo s’en retourna. Du coin de l’œil, il vit Daemona qui l’espionnait. Il eut un léger sourire.

 

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" Bon travail encore, Ryo. Cette fois-ci, tu as encore mérité une gâterie.

Tout était similaire a la veille. Sauf que Ryo menait tout, ce qui ne déplaisait pas a ce démon. Elle hurlait de plaisir.

Ce petit manège dura ainsi plusieurs semaines. Ryo exécutait une tache ingrate et se faisait récompenser en nature. Il y prenait son pied, c’était indéniable. Mais il se fichait totalement de ce que ressentait Daemona. Il ne couchait avec elle que par pur plaisir, et pure bestialité.

Chaque nuit, un peu de douceur disparaissait au profit de sa propre satisfaction, pour contenter son plus bas instinct. Cela lui plaisait, et à elle aussi. Mais, chaque fois qu’ils avaient finis, Daemona s’endormait à ses cotes, dans ses bras. Et c’est à ce moment la que Ryo versait des larmes. Chaque soir, presque, ils faisaient l’amour. Et chaque fois, Ryo pleurait. Il ne comprenait pas au début. C’était involontaire. Mais au fur et a mesure que les jours passaient, il savait pourquoi il versait une larme, tel le Freeman quand il tuait quelqu'un. Une fois son désir assouvit, et que Daemona était blottie dans ses bras forts et muscles, il ne voyait qu’une seule et même personne : Kaori. Il sentait son parfum, il voyait ses cheveux, son visage, son sourire, ses yeux. Elle lui manquait cruellement. Il se haïssait de prendre du plaisir alors que sa vie était menacée. Il ne pouvait plus se regarder dans un miroir. Son entrain avait disparut. Il sentait la mort proche… il ne savait comment définir ce sentiment, mais il lui était devenu impossible de vivre plus longtemps ainsi. Plusieurs fois, son Python a la main, il avait tente de mettre fin a ses jours. Et a chaque fois, il voyait Kaori devant ses yeux qui disait : " Crétin ! On est des partenaires, c’est toi qui l’as dit ! Idiot ! On est des partenaires, on le restera toujours ! "

Près de 4 mois s’étaient écoulés. Il avait tue 4 personnes, vole plusieurs bijoux. Il était devenu le garde du corps de Daemona. Il vivait dans une cage dorée. C’était une propriété immense, de plusieurs hectares, avec des chevaux, une forêt, un jardin a perte de vue, et une maison plus grande que n’importe quel château. Mais il était impossible de s’échapper. Et Ryo ne le voulait pas. Il aurait pu, mais il ne savait pas ou était l’antidote.

Finalement, Daemona lui remis un flacon.

" Tiens Ryo, c’est l’antidote pour Kaori. Tu as fini tout ce qu’on voulait que tu fasses. On n’a plus besoin de tes services. On va te ramener au Japon. Tache d’y être heureux.

_ Et vous allez faire quoi de tout ce que j’ai vole ?

_ Et bien… on va mettre sur pied un satellite. Grâce à lui, en te simplifiant les choses, on va pouvoir dominer toutes les ondes émises. On aura la télé, la radio, tout ce qui se passe par onde devra transiter par notre satellite. Tu sais qu’un bon nombre d’armes sont manies par ondes ? Surtout les nucléaires !

_ Vous voulez contrôler le monde, c’est ca ?

_ Non, pour l’instant, juste l’Europe. Le monde viendra plus tard, avec les USA. Tu nous as beaucoup aide, merci bien. Maintenant, ca faire tes valises. Tu pars d’ici 5 minutes.

Ryo s’approcha d’elle et l’embrassa fougueusement. Elle fut surprise, mais se laissa faire. Elle profitait des derniers instants avec son merveilleux amant. Il allait lui manquer, c’est sur, pendant au moins…. 1 semaine !

 

Chapitre n°5 : Retour au pays.

Le chauffeur démarra la voiture. Ryo monta dedans. Ils partirent vers l’aéroport. Daemona s’était effondrée sur son lit peut de temps après le dernier baiser de Ryo. Elle était évanouie, et le resterai encore pendant quelques heures.

" Profite de tes derniers instants, Démon, se dit-il. Tu auras eut du bon temps, toi.

Tout en pensant cela, il regardait la villa diminuer de taille. L’antidote était en sûreté près de son arme.

Une fois arrive dans l’avion, il repensa à Kaori. Il ne pouvait pas lui dire la vérité. Il ne pouvait pas aller la voir. Non, c’était impossible. Il se détestait trop lui-même pour revoir cette femme admirable.

Lorsque l’avion se posa au Japon, il regarda sa montre.

" 5 … 4 … 3 … 2 … 1 … Adieu Daemona…

Au même moment, la villa explosa, et s’évapora dans les cieux. Une sorte de petite réaction nucléaire s’était formée au dessus du nuage de fumée noire. La Terre pouvait encore être tranquille pour quelques mois.

On était en septembre. Cela faisait 5 mois qu’il avait disparu. Il ne savait plus quoi faire. Devait-il rentrer chez lui ? Etait-elle toujours vivante ? Il ne savait plus que penser, que croire.

Il se promena à travers la ville. C’est à ce moment qu’il la vit. Elle se dirigeait vers la Gare. Elle allait encore voir s’il y avait une demande. Il y en avait effectivement une. Kaori la nota, et téléphona au numéro indiqué.

" Oui, bonjour, je m’appelle Kaori Makimura, je téléphone au sujet de l’annonce. Oui … heu, désolée, mais il y a un problème. Nous sommes surcharges de demandes. Des que nous le pourrons, nous vous joindrons à nouveau pour régler votre problème. Oui ? Non… c’est cela. Nous sommes désolés. Au – revoir, a bientôt.

Elle raccrocha le combiné. Elle était triste, une détresse réelle se lisait dans ses yeux.

" Ryo… mais ou es-tu… reviens vite, ne meurs pas, je t’en prie…

Elle repartit chez elle. Elle avait donc trouve ce boulot de serveuse. Elle cumulait les emplois. Elle cuisinait de temps a autres dans un autre restaurant, elle était même accompagnatrice lors de soirées huppées. Elle devait sortir avec un homme de temps a autres, ainsi, elle sut comment bien se maquiller. Mais les relations avec ces hommes se bornaient au travail. Elle était le faire-valoir d’hommes politiques, de stras, etc… Au début, elle devait même s’afficher comme un homme qui accompagnait les jeunes filles au bal… Mais grâce à ces boulots, elle vivait presque normalement, et cela lui permettait surtout de continuer à faire vivre le célèbre City Hunter. Elle distribuait toujours ses tracts et tentait de répondre à la demande des clients de XYZ… mais c’était trop dur pour elle. Combien de fois avait-elle songée a tout abandonner…

 

 

Chapitre n°6 : Retrouvailles.

" Bonjour Kaori…

_ Que… Ryo ? RYOOO ! ! !

BAM, marteau 100 tonnes !

_Ryo ! Salaud ! Tu es parti sans rien me dire ! Et pendant 5 mois ! Ou tu étais passe ? Tu aurais pu me prévenir ! Crétin !

BAOUM ! Ce coup fut mémorable !

_ Aie ! Désolé, plus jamais je ne le ferais ! Promis, jure !

_ De toutes façons, je ne me suis même pas inquiétée ! Et bien je m’en fiche de toi! ! Voilà !

_ Aie aie aie…

_ Grr, refait ca encore une fois, et je te massacre ! C’est bien clair !

_ Oui chef !

_ …

Elle ne pouvait plus rien dire d’autre, et ne savait plus que dire non plus. Alors Kaori se jeta à son cou, et le serra très fort. Ryo pouvait sentir ses larmes glisser le long de sa nuque. Il avait du mal a retenir les siennes… il ne put le faire bien longtemps.

_ Tu n’as rien ? Raconte-moi… si tu savais à quel point j'étais inquiète…

_ C’est une très longue histoire. On va dire que j’ai sauve plusieurs personnes d’une mort certaine…

Il lui raconta l’histoire, en omettant quelques détails : l’antidote, la maladie de Kaori, et ce qu’il s’etait passe avec Daemona.

Il lui donna l’antidote subrepticement, à l’insu de son plein gré. Elle tomba malade durant deux jours, puis tout redevint normal. Kaori était toujours serveuse dans ce petit restaurant miteux. Ryo draguait à Shinjuku, Miki et l’Eléphant vivaient heureux… il y avait Ryoichi, le fils des deux amoureux. Et Kaori, toujours célibataire, toujours aussi amoureuse de Ryo, plus que jamais, et jamais leur relation n’avait autant stagné.

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" Kaori ? Kaori ? Réponds-moi ! Vite, un verre d’eau ! ! Tiens… bois ca !

_ Je… nooon… Ryo…

Sa voix etait dechirante. Elle se leva subitement, renversa sa chaise et parti en direction de l’appartement.

" Kaori, reviens ! Reviens ! ! Attends-moi au moins !

_ Je dois retrouver Ryo, je suis désolée Miki…

Elle courut à perdre haleine et monta les marches quatre a quatre. Il n’était pas dans l’appartement.

Kaori descendit lentement, et marcha dans la ville. Elle ne savait que penser. Toutes ses révélations d’un coup. Quel choc. Elle comprenait pourquoi il n’était pas parti. Il voulait sauver sa vie a elle. Et en même temps, il prenait du bon temps en sachant qu’elle mourrait de peur et d’inquiétude. C’était un salaud, un vrai. Elle voulait le trouver pour démissionner. Elle le trouverait certainement entrain de draguer une beauté, comme toujours.

Il faisait nuit noire, les lampadaires jouaient bien leurs rôles d’éclaireurs de la population noctambule. Un nombre impressionnant de personnes, de couples de promenaient dans Shinjuku. C’est alors qu’elle le vit… elle ne pu avancer plus près, elle était pétrifiée… Ryo se tenait à quelques mètres de la. Son manteau volait face au vent. Il ne draguait pas, il surveillait. Il était comme le garde du corps de tout Shinjuku. Il veillait… Elle resta plusieurs heures a le regarder, cachée derrière un buisson. Il n’a pas drague une seule fois, il n’a pas fait un seul de ses ‘coucou’ ! Il était majestueux avec sa Lucky en bouche, assis sur un petit muret, le manteau flottant légèrement, les yeux dans le vide. Il portait un pantalon bleu, un T-shirt noir et son ramasse-poussiere beige. Il ne regardait même pas les filles qui passaient devant lui. Le spectacle était irréel. Kaori crut rêver. Elle pleurait d’émotions. Etait-ce bien la le Pervers n°1 du Japon ? L’Etalon de Shinjuku ? Le fameux City Hunter ? On sentait une aura tout autour de lui. Les gens le sentaient. Certains le fixaient, le regardaient avec un mélange de respect et de curiosité.

Ryo Saeba était magnifique.

Elle le voyait dans toute sa splendeur.

Mais ne pouvait continuer à rêver, elle savait qu’elle devait reprendre un travail normal. Elle ne pouvait rester plus longtemps avec lui. Elle le mettait dans des situations bien trop dangereuses. Elle marcha lentement jusque chez elle.

 

 

Chapitre n°7 : Révélations.

" Kaori ? Réveilles-toi !

_ Hum ? Quelle heure il est ?

_ Il est 10 heures passées.

_ Laisse-moi dormir.

_ Il faut que je te parle.

_ Oui, moi aussi, mais attend une heure.

_ Je sais que tu es au courant de mon aventure. Miki t’a tout dit. Elle vient de confirmer mon impression au téléphone a l’instant.

_ C’est aussi a propos de cela que je voulais te parler.

Elle se redressa et s’assit sur son lit. Il était à cote d‘elle, déjà habille.

" La politesse voudrait que tu parles d’abord. Mais il faut que je me lâche d’un poids.

Il ne se confiait jamais. Jamais il ne parlait tellement sérieusement… Kaori s’attendait au pire, elle était prête a tout entendre. Elle savait aussi a quoi s’en tenir.

_ J’ai rencontre une femme magnifique : Daemona. C’était un démon dans la peau d’un ange. J’ai eut une relation avec elle. Cependant, je n’ai jamais rien éprouvé pour cette fille. A la fin, je n’étais qu’un monstre qui remplissait ses plus bas instincts.

Kaori était rouge écarlate. Mais pourquoi racontait-il tout ceci ? Elle ne lui avait rien demande. Il voulait la rendre jalouse ! C’était sûrement cela. Elle sentit une colère indescriptible monter en elle.

_ Seulement, chaque fois a la fin de nos ébats, elle voulait que la prenne dans ses bras. Et a ce moment, ce n’était pas elle que je voyais…

Il baissait les yeux en racontant tout ceci. Il savait que Kaori était encore vierge, malgré son âge. Il se sentait ridicule a raconter sa vie avec ce genre de détails.

_ Ce que je voyais… c’était… c’était… une autre fille. Je la connais très bien.

" Ah ! Pensait Kaori, il veut me dire qu’il a une maîtresse, et qu’il me renvoie pour former le couple City Hunter avec une autre femme, plus forte et plus belle que moi... J’aurais du m’en douter avant… Quelle idiote ! Rester avec un monstre pareil… dire que je l’ai aime… Dire que je l’aime toujours. Quelle idiote !

_ Je … je… je... hum…

Ryo n’arrivait plus a parler. Il regarda Kaori en face. Il la voyait plongée dans ses pensées, a cents lieues de s’imaginer ce qu’il devait lui dire… il devait le faire, il fallait se lancer. Tant pis pour les conséquences !

_ Kaori !

_ Oui, excuse-moi… continue.

_ Kaori, c’est toi… la fille que je voyais, c’était toi ! Je… je t’aime !

Elle tombait des nues. C’était elle, Kaori, qu’il aimait ! Non, elle ne pouvait y croire…

_ Moi aussi, pareil…

Ce furent les seuls mots qui lui sortaient de la bouche. Elle voyait Ryo, devant elle, les yeux baissés, surpris par cette déclaration réciproque. Elle se sentit ridicule. Elle ne voulait plus qu’il soit la, il devait partir, elle voulait qu’il parte. Elle avait honte. Elle s’était déjà imaginé ce moment des dizaines de fois, mais jamais comme cela. Elle pensait que tous ses rêves étaient brises. Sa honte augmentait de plus en plus, ainsi que ce sentiment d’être ridicule.

" Ca, je le savais depuis longtemps, pensait Ryo pour lui. Il souriait intérieurement.

Il se leva, et quitta la chambre de Kaori, sans un regard.

Elle était toute tourneboulée. Elle ne savait que faire. Durant près d’une heure, elle resta tout étourdie sur son lit. Elle entendit Ryo partir et attendit son retour. Elle avait pris sa décision. A ce moment, elle se leva, et se dirigea en nuisette dans le salon. Il nettoyait son Python. Elle s’avança doucement, le regarda, et s’assit à cote de lui. Elle avait pleins de choses a lui dire, mais aucun mot ne pouvait sortit. Il en était de même pour City Hunter… quelques minutes passèrent dans le silence le plus complet. L’atmosphère était tendue, oppressante. Mais tous deux savaient qu’il n’y avait qu’une seule chose a faire. Alors Ryo leva la tête, la pris par la taille, et doucement, approcha sa tête de la sienne. Leurs lèvres se touchèrent. Il s’embrassèrent d’un baiser passionne. Lentement, Kaori s’étendit sur le canapé. Il s’allongea sur elle et c’est alors que commença une étreinte des plus douces, des plus belles, des plus amoureuses. Leurs deux cœurs étaient enfin unis. Maintenant, leurs sentiments réciproques ont éclaté au grand jour. Il ne faut plus en retenir qu’une seule chose.

Ils s’aiment, et s’aimeront toujours.

 

 

 

 

 

Elle s’appelait Kaori Saeba, née Makimura. Son mari était Ryo Saeba, le nettoyeur le plus connu, le plus fort du monde entier. Ils se sont aimes pendant plus de 30 ans.

Maintenant, Ryo regardait le cercueil descendre doucement, lentement au fond de ce trou sombre et obscure.

Kaori était décédée avant-hier soir à cause d’une maladie des poumons.

Et dire que c’était lui le fumeur de Lucky, quelle ironie du sort…

Ils formaient un couple de nettoyeurs. On les appelait les City Hunter. A la fois craints et aimes, ils vivaient ensemble et aidaient la justice.

Rien de leurs vivants ne pouvaient les séparer.

Hideyuki, un de leur fils, aida Ryo à rentrer chez lui, dans leur bon vieil appartement.

Le lendemain de l’enterrement, Ryo eu une attaque cardiaque.

Il a rejoint Kaori là-haut, où ils seront aimes par tous ceux dont la vie a été sauvée, et craints par tous ceux qui faisaient régner la terreur.

On les appelle les City Hunter, inséparables, même dans la mort.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

FIN…